Titre en anglais: …

RFE SFAR
1442414915_vector_65_132004 – Dernière version à jour
Source(s) : Site SFAR
Référence de la publication : Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation 23 (2004) 1020–1026
Résumé / Conclusion :
L’antibiothérapie dite « probabiliste » correspond à une prescription d’antibiotique(s) réalisée avant que ne soient connues la nature et/ou la sensibilité du ou des microorganismes responsables de l’infection. Elle doit alors correspondre au traitement admis pour être régulièrement efficace dans la situation en cause. Il ne s’agit pas d’une antibiothérapie « à l’aveugle » mais au contraire d’une prescription raisonnée prenant en considération tous les éléments disponibles pour effectuer le meilleur choix possible.L’hypothèse microbiologique est facilitée par les données épidémiologiques pour les infections communautaires, traitées à l’hôpital du fait de leur gravité. À l’opposé, la grande diversité des pathogènes potentiellement responsables des infections nosocomiales et leur grande variabilité de sensibilité aux antibiotiques, imposent une documentation la plus exhaustive possible de l’agent causal, avant tout traitement d’une infection survenant à l’hôpital. Ainsi, la connaissance de l’épidémiologie de la résistance des bactéries aux antibiotiques et son évolution dans le temps en fonction de la progression ou de l’apparition des mécanismes de résistance, est une étape indispensable pour établir des propositions d’antibiothérapie probabilistes des sepsis sévères.
Sommaire – Table des matières :

  • QUELLE ANTIBIOTHÉRAPIE PROBABILISTE ?
    • Lors des méningites communautaires
    • Lors des méningites nosocomiales et abcès cérébraux postopératoires
    • Lors de pneumopathies communautaires
    • Lors de pneumopathies nosocomiales
    • Lors des infections urinaires communautaires et nosocomiales
    • Lors des infections intra-abdominales communautaires et nosocomiales (péritonites, angiocholites, angiocholites post-CPRE, infection du liquide d’ascite, pancréatite)
    • Lors de pancréatites
    • Lors des angiocholites aiguës
    • Lors des infections cutanées et des tissus mous, gangrène et cellulite
    • Lors des endocardites
    • Lors d’infection sur cathéter
    • Lors d’un sepsis sans porte d’entrée suspectée
  • RÉÉVALUATION IMPÉRATIVE DE L’ANTIBIOTHÉRAPIE INITIALE PROBABILISTE
Auteur(s) : Groupe de travail:
Benoît Veber (Rouen) Coordonnateur, Claude Martin (Marseille), Philippe Montravers (Amiens), Alain Lepape (Lyon), Rémy Gauzit (Bondy), Jean-Claude Granry (Angers), Laurent Dube (Angers), Jean-Louis Pourriat (Paris), Jean-Pierre Bedos (Versailles), Jean-Pierre Sollet (Argenteuil), Michel Wolf (Paris), François Caron (Rouen), Olivier Lorthalary (Bobigny), Violaine Noel (Auxerre), Jean-Luc Mainardi (Paris), Jean-Marie Saïssy (Saint-Mandé), Gilles Potel (Nantes), Emmanuel Grimpel (Paris).