Titre en anglais: Sedation and analgesia of emergency structure (Reactualization of the Conference of experts of Sfar of 1999)

RFE SFAR
1442414915_vector_65_132010 – Dernière version à jour
Source(s) : Site SFAR
Référence de la publication : Annales Françaises d’Anesthésie et de Réanimation 29 (2010) 934–949
Douleurs Évaluation – Diagnostic – Traitement (2012) 13, 80–95
Résumé / Conclusion :
La réalisation d’une sédation et/ou d’une analgésie en situation extrahospitalière se heurte à de nombreuses difficultés :
– l’intervention en milieu dit hostile défini par l’isolement du médecin, les limitations techniques et positionnelles, les contraintes climatiques… ;
– l’absence de connaissance précise des antécédents et du terrain du ou des patients, associée au risque de décompenser un état déjà précaire ;
– le nombre restreint d’études pertinentes sur le sujet, imposant d’étendre la recherche bibliographique sur les travaux anglosaxons réalisés dans les départements d’urgences intra-hospitaliers ;
– la qualification des équipes médicales qui, jusqu’alors, limitait l’utilisation des agents de l’analgésie et/ou de la sédation en fonction des diplômes et non en fonction des besoins du malade.
Cette Conférence d’Experts est centrée sur la nécessité d’apporter au malade ou au blessé la sédation et/ou l’analgésie appropriées dans des conditions de sécurité optimale en situation extrahospitalière. Fondée sur l’état actuel des connaissances et, en l’absence d’étude pertinente, sur l’avis des experts, elle s’adresse aux médecins réalisant des interventions en situation extrahospitalière en primaire et secondaire. Les recommandations de la Conférence d’Experts ont pour but de faire bénéficier les patients des meilleures techniques, s’appuyant sur l’impérieuse nécessité d’une formation médicale initiale et continue. Cette Conférence d’experts s’est volontairement limitée à la situation extrahospitalière à l’exclusion de toutes autres ; est également exclue la sédation dans le cadre de l’état de mal épileptique et des états d’agitation aiguë d’origine psychiatrique, puisqu’elle a déjà été envisagée dans des référentiels spécifiques.
Si l’instauration d’un traitement adapté chez un malade qui souffre est hautement souhaitable, la mise en place d’une analgésie et/ou d’une sédation ne dispense pas d’un examen clinique préalable, consigné par écrit, qui servira de point de référence et guidera, à l’hôpital, le bilan diagnostique. Enfin, comme pour tout geste médical, le rapport bénéfice/risque doit être évalué, afin d’éviter de transformer une situation encore contrôlable en une situation où les effets iatrogènes sont lourds de conséquences.
Sommaire – Table des matières :

Question 1 – Pharmacologie : Quels sont les propriétés et les inconvénients des médicaments utilisés ?
Question 2 – Ventilation spontanée : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et/ou d’une analgé- sie chez le patient en ventilation spontanée ?
Question 3 – Intubation sous ISR et sous AL : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et/ou d’une analgésie pour l’intubation trachéale ?
Question 4 – Patient intubé-ventilé : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et d’une analgésie chez le patient intubé et ventilé ?
Question 5 – Circonstances particulières

5a – Etat de choc : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie lorsque le patient présente un état de choc ?
5b – Atteinte neurologique aiguë : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie lorsque le patient présente une atteinte neurologique aiguë (traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral, anoxie cérébrale aiguë) ?
5c – Insuffisance respiratoire aiguë : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie lorsque le patient présente une insuffisance respiratoire aiguë ?
5d – Femme enceinte : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie chez la femme enceinte ?
5e – Actes douloureux : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie pour la réalisation d’actes dou- loureux (réduction de luxation ou fractures, pansements) ?
5f – Choc électrique externe : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie pour la réalisation d’un choc électrique externe ?
5g – Patient incarcéré : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie chez le patient incarcéré ?
5h – Afflux de victimes : Quelles sont les modalités de sédation et/ou d’analgésie en présence d’un afflux de victimes ?

Question 6 – Pédiatrie

6a – Pharmacologie : Quels sont les propriétés et les inconvénients des médicaments utilisés pour la sédation et/ou l’analgésie chez l’enfant ?
6b – Enfant en ventilation spontanée : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et/ou d’une anal- gésie chez un enfant en ventilation spontanée ?
6c – Intubation trachéale : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et/ou d’une analgésie pour l’intubation trachéale chez l’enfant ?
6d – Enfant intubé-ventilé : Quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation et/ou d’une analgésie chez un enfant intubé et ventilé ?
6e – Surveillance : Quelles sont les modalités de surveillance et les précautions à prendre lors d’une sédation et/ ou d’une analgésie chez un enfant intubé et ventilé ?

Question 7 – Quels sont les prérequis et la formation nécessaires pour effectuer une sédation et/ou une analgésie en structure d’urgence ?

Auteur(s) : Benoît Vivien, Frédéric Adnet, Vincent Bounes, Gérard Chéron, Xavier Combes,
Jean-Stéphane David, Jean-François Diependaele, Jean-Jacques Eledjam, Béatrice Eon,
Marc Freysz, Jean-Paul Fontaine, Pierre Michelet, Gilles Orliaguet, Alain Puidupin, Agnès Ricard- Hibon, Bruno Riou, Eric Wiel, Jean-Emmanuel de La Coussaye
Groupe de travail: