Chère Catherine, chère collègue, chère amie,
Tu as choisi d’arrêter le chemin de vie que tu poursuivais, et dont l’anesthésie -réanimation était l’un des piliers.
La carrière d’anesthésiste-réanimatrice de Catherine Huraux avait commencé à Nancy, ensuite son chemin l’avait menée à Atlanta où elle avait travaillé sur l’hémostase, puis elle était arrivée pour rejoindre la Pitie Salpêtrière un matin de 1998.
Très vite, sa rigueur scientifique, son engagement auprès des patients s’étaient imposés au sein de l’équipe. Son intolérance à la paresse et à la médiocrité ont marqué les personnes qui ont travaillé à ses côtés.
Après quelques années, Catherine Huraux avait souhaité partir exercer à la clinique des cèdres à Grenoble, pour être plus près des montagnes qu’elle chérissait. C’est l’époque de son plein engagement à la SFAR, dont elle a été un membre actif au comité vie professionnelle puis au comité des référentiels. C’est aussi l’époque de son engagement au CARLIF, dont elle a été la trésorière durant 10 ans. Toujours avec cette exigence qui la caractérisait.
On se souviendra de ses positions de féministe engagée, de son souci inné de l’élégance, de son amour de la vitesse et du ski.
Au revoir Catherine.
Marie Laure Cittanova