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RFE SFAR – SRLF
2014 – Dernière version à jour |
Source(s) : —
Référence de la publication : —-
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Résumé / Conclusion :
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est une notion qui a évolué de façon importante au cours des 20 dernières années. La réduction du débit de diurèse et l’élévation plasmatique des biomarqueurs rénaux tels l’urée et la créatininémie ont été largement employées comme marqueur de la baisse du débit de filtration glomérulaire (DFG) qui définit l’IRA. L’utilisation de ces marqueurs de DFG comme marqueurs critères diagnostiques d’IRA est confrontée à plusieurs limites :
– La reconnaissance des situations dites « d’insuffisances rénales fonctionnelles » (IRF) ou « pré-rénales » avec l’oligurie et l’élévation de la créatininémie qui accompagnent ces situations de réduction du débit sanguin rénal dont l’origine est systémique. Cette dénomination est plutôt inadaptée pour qualifier la fonction rénale comme insuffisante en ces circonstances. En effet, loin d’être altéré dans sa fonction, le rein fournit alors un travail important en vue de rétablir des conditions physiologiques systémiques optimales. Le qualifier d’insuffisant est alors erroné et surtout laisse penser que le rein dysfonctionne alors qu’il est encore sain, bien que menacé. Avec l’utilisation des définitions actuelles de l’IRA qui sont exposées dans cette RFE, la correction de la volémie est nécessaire avant de pouvoir définir l’IRA dans le but d’éviter cet écueil.
– La mise en évidence des limites de la créatininémie pour évaluer le DFG, qui en fait donc un marqueur imparfait.
Cependant la disponibilité quasi ubiquitaire du dosage plasmatique de la créatinine, son faible coût ainsi que la bonne connaissance de son utilisation, en font le biomarqueur rénal encore utilisé dans les définitions actuelles de l’IRA. |
Sommaire – Table des matières :
1. Comment établir le diagnostic d’insuffisance rénale aiguë (IRA) et sa gravité?
2. Quelles sont les stratégies de diagnostic précoce d’IRA?
3. Comment évaluer le risque d’IRA?
4. Quelles sont les stratégies de prévention non spécifiques de l’IRA?
5. Quelle est la gestion des agents néphrotoxiques?
6. Quelles sont les stratégies pharmacologiques de prévention et de traitement de l’IRA?
7. Quelles sont les modalités de nutrition en cas d’IRA?
8. Comment faut-il évaluer la récupération de la fonction rénale après IRA? |
Auteur(s) :
- C Ichai
- C Vinsonneau
- B Souweine
- F Armando
- E Canet
- C Clec’h
- JM Constantin
- M Darmon
- J Duranteau
- T Gaillot
- A Garnier
- L Jacob
- O Joannes-Boyau
- L Juillard
- D Journois
- A Lautrette
- L Müller
- M Legrand
- N Lerolle
- T Rimmelé
- E Rondeau
- F Tamion
- Y Walrave
- L Velly
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Coordonateur d’experts SFAR : Carole IchaiCoordonateur adjoint d’experts SRLF : Christophe VinsonneauOrganisateurs
- SFAR : Lionel Velly
- SRLF : Bertrand Souweine
Groupe d’experts de la SFAR :
- Jean-Michel Constantin
- Jacques Duranteau
- Laurent Jacob
- Olivier Joannes Boyau
- Didier Journois
- Matthieu Legrand
- Laurent Müller
- Thomas Rimmelé
Groupe d’experts de la SRLF :
- Emmanuel Canet
- Christophe Clec’h
- Michaël Darmon
- Alexandre Lautrette
- Nicolas Lerolle
- Fabienne Tamion, CHU de Rouen
Groupe d’experts du GFRUP :
- Théophille Gaillot
- Arnaud Garnier
Groupe d’experts de la SFN
- Laurent Juillard
- Eric Rondeau
Chargés de bibliographie
- Fabien Armando
- Yannick Walrave
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