Source : SFAR/SFETD

En avril 2019, l’ANSM attirait l’attention sur les risques d’une prescription d’anti- inflammatoires non stéroïdiens (AINS: ibuprofene, ketoprofene, naproxène) en cas d’infection. Des observations récentes suggèrent que les AINS pourraient plus spécifiquement être associés à une aggravation des patients infectés par le COVID-19. Une inhibition du système immunitaire et l’augmentation de l’expression de l’enzyme de conversion de l’angiotensine de type 2 seraient en cause, ce qui expliquerait également la vulnérabilité des patients diabétiques ou traités par IEC vis-à-vis du coronavirus.