Objectifs : La fréquence de l’insuffisance d’analgésie pour la césarienne varie selon les études entre 0,5% – 17 % pour la rachianesthésie et 1,7% – 20 % pour l’extension d’analgésie péridurale.
L’objectif de ces préconisations est de donner des règles de bonne pratique à l’ensemble des professionnels impliqués dans la prise en charge des femmes césarisées sous anesthésie périmédullaire afin de prévenir, reconnaître, traiter et suivre les insuffisances d’analgésie.
Méthode : Le groupe s’est efforcé de produire un nombre minimum de préconisations afin de mettre en avant les points forts à retenir de 5 thèmes prédéfinis : (1) Évaluation du bloc avant incision et comment obtenir un bloc correct ; (2) Délai décision-extraction : définition du délai maximum acceptable, organisation et communication au sein de l’équipe ; (3) Reconnaître, prendre en compte et gérer la douleur avant et après incision ; (4) Prévention, identification et gestion de l’état de stress post-traumatique ; (5) Aspects médico-légaux.
Résultats : Le groupe a produit 24 préconisations pour la prise en charge des femmes dans le cadre d’une césarienne sous anesthésie périmédullaire. Dix de ces préconisations ont été identifiées comme clés par les experts. De même, une aide à la décision a été produite afin de préparer et guider au mieux les équipes.
Conclusion : Ces préconisations ont pour but d’induire une prise de conscience et une amélioration des pratiques professionnelles pour que la césarienne « à vif » ne soit plus un aléa acceptable mais un événement indésirable grave, prévenu et combattu par tous.