Résumé / Conclusion :
Les traumatismes du bassin sont graves et touchent surtout l’adulte jeune au cours d’accidents de la voie publique et de chutes de grande hauteur. Ils surviennent principalement dans un contexte de traumatisme à haute énergie avec dans deux cas sur trois des lésions associées (lésions thoraciques, crâniennes, digestives, squelettiques) qu’il convient de rechercher systématiquement. Malgré une prise en charge médicale précoce, la mortalité reste élevée. La prise en charge préhospitalière et intrahospitalière est complexe et nécessite pour être optimale la coordination de nombreux acteurs (urgentistes, anesthésistes-réanimateurs, radiologues, chirurgiens). C’est dans le but de mieux définir cette prise en charge que la SFAR et la SFMU se sont associées, avec la participation de la SFR, du SSA, de l’AFU, de la SOFCOT et de la SFC pour proposer des recommandations pour l’ensemble des médecins amenés à prendre en charge les patients présentant ce type de traumatisme. |
Sommaire – Table des matières :
1. Prise en charge préhospitalière
Quels signes cliniques évoquent dès la phase préhospitaliere de la prise en charge un traumatisme du bassin ?
Quels sont les critères cliniques de gravité d’un traumatisme pelvien grave en préhospitalier ?
Quelles sont les indications et les modalités de l’immobilisation pelvienne en préhospitalier ?
Quelle doit être l’orientation initiale d’un patient victime d’un traumatisme pelvien grave ?
2- Prise-en charge hospitalière
Faut-il faire une radiographie de bassin de face à l’arrivée d’un patient suspect d’un traumatisme pelvien grave ?
Faut-il faire une eFAST échographie (Extended Focus Assessment with Sonography for Trauma) chez un patient victime d’un traumatisme pelvien grave ?
Faut-il faire une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne avec injection avant de réaliser une artériographie avec embolisation chez un patient victime d’un traumatisme pelvien grave ?
Faut-il réaliser une opacification de l’urètre et de la vessie chez un patient traumatisé pelvien grave ?
Quels sont les critères anatomo-radiologiques permettant de définir un traumatisme pelvien comme grave ?
Quel est le délai optimal pour effectuer le geste d’hémostase d’une hémorragie secondaire à un traumatisme pelvien grave ?
Quel type d’embolisation faut-il réaliser chez le patient présentant un traumatisme grave du pelvis ?
Faut-il réaliser une artériographie de contrôle systématique chez un patient victime d’un traumatisme pelvien grave qui a bénéficié d’une embolisation à la phase initiale ?
Faut-il proposer un tamponnement chirurgical pelvien chez un patient victime d’un traumatisme pelvien grave ?
Quand faut-il proposer une fixation chirurgicale externe du pelvis chez un patient victime d’un traumatisme pelvien grave ?
Quelles sont les particularités de la prise en charge en cas de traumatisme pelvien grave ouvert ?
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Auteur(s) : P. Incagnoli, A. Puidupin, S. Ausset, JP. Beregi, J. Bessereau, X. Bobbia, J. Brun, E. Brunel, C. Buléon, J. Choukroun, X. Combes, JS. David, FR. Desfemme, D. Garrigue, JL. Hanouz, E. Kipnis, I. Plénier, F. Rongieras, B. Vivien. |
Groupe de travail:
- Coordonnateurs d’experts :
SFMU : Alain Puidupin
SFAR : Pascal Incagnoli
- Organisateurs :
SFMU : Olivier Ganansia
SFAR : Sylvain Ausset
- Groupe d’experts (ordre alphabétique) :
Jean-Paul Beregi (SFR), Jacques Bessereau (SFMU), Xavier Bobbia (SFMU), Julien Brun (SFAR), Élodie Brunel (SFAR), Clément Buléon (SFAR), Jacques Choukroun (SFMU), Xavier Combes (SFMU), Jean Stéphane David (SFAR), François-Régis Desfemmes (AFU-SSA), Delphine Garrigue (SFMU), Jean Luc Hanouz (SFAR), Eric Kipnis (SFAR), Isabelle Plénier (SFCD), Frédéric Rongieras (SOFCOT-SSA), Benoît Vivien (SFMU).
- Référents bibliographiques :
SFAR : Yvonnic Boué (Grenoble), Guillaume Zamparini (Caen)
SFMU : Nicolas Cazes (Marseille)
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