Résumé / Conclusion :
L’intubation orotrachéale constitue un geste courant pour l’anesthésiste-réanimateur. Elle s’effectue le plus souvent facilement, grâce à un matériel simple et dans une position standardisée. L’éventualité d’une intubation difficile (ID), quoique rare, doit être recherchée par un examen préanesthésique systématiquement orienté sur sa détection. L’enseignement pour les médecins en cours de spécialisation et la formation continue doivent donner une large place à l’intubation trachéale. Enfin, si tout anesthésiste ne peut maîtriser l’ensemble des techniques décrites en cas d’ID, il doit toujours être capable d’assurer une oxygénation efficace. Sous l’égide de la Société française d’anesthésie et de réanimation, un comité d’experts s’est réuni pour définir les bonnes pratiques cliniques pour la détection de l’ID, pour préconiser les techniques et matériels à utiliser et pour faire des recommandations sur l’enseignement des techniques alternatives à l’intubation traditionnelle. Ces bonnes pratiques ont pour objectif de réduire la morbidité de l’ID en amenant chaque médecin-anesthésiste à mettre au point l’algorithme et les techniques qu’il utilisera en cas d’ID. |
Auteur(s) : D. Boisson-Bertrand, J.L. Bourgain, J. Camboulives, V. Crinquette, A.M. Cros, M. Dubreuil, B. Eurin, J.P. Haberer, T. Pottecher, D. Thorin, P. Ravussin, B. Riou |
Groupe de travail:
D. Boisson-Bertrand (Nancy),
J.L. Bourgain (Villejuif),
J. Camboulives (Marseille),
V. Crinquette (Lille),
A.M. Cros (Bordeaux),
M. Dubreuil (Bordeaux),
B. Eurin (Pans),
J.P. Haberer (Paris),
T. Pottecher (Strasbourg),
D. Thorin (Lausanne),
P. Ravussin (Lausanne),
B. Riou (Paris) |