Mis en ligne le 27 Septembre 2013
Archive : Communiqués

Le président de la SFAR et le responsable du groupe Ambulatoire commentent le rapport de la cour des Comptes.

Des pistes à suivre…

Note de la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation concernant le volet «chirurgie ambulatoire» du rapport de la cour des comptes de Septembre 2013

La Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (SFAR) accueille favorablement ce rapport de la cour des comptes et les recommandations énoncées. Le développement de l’activité de chirurgie ambulatoire s’inscrit dans le cadre global de l’évolution de la prise en charge des patients chirurgicaux et intéresse donc particulièrement les Anesthésistes-Réanimateurs, impliqués dans l’ensemble des chemins cliniques chirurgicaux. Conscient de l’impact de nos pratiques sur le potentiel de développement de l’ambulatoire, la SFAR a édité en 2009 des Recommandations Formalisées d’Experts (consultables sur le site www.sfar.org). Le groupe de travail spécifique « chirurgie et anesthésie ambulatoire » de la SFAR coordonne actuellement une grande étude nationale de pratique recueillant des données sur la typologie des patients, l’organisation des unités et les pratiques anesthésiques en ambulatoire. Les résultats devraient être disponibles dans le courant de l’année 2014.

Comme cela est souligné dans le rapport, nous sommes persuadés que le développement de la prise en charge ambulatoire peut jouer un rôle structurant sur l’ensemble de l’activité chirurgicale, sous réserve que ces actes soient réalisés dans des conditions optimales de qualité de prise en charge et de sécurité. Nous souscrivons très fortement aux notions développées dans ce rapport sur l’intérêt du caractère indépendant et dédié des parcours ambulatoires, sur la réflexion autour des réseaux hôpital- ville, ainsi que sur la formation des personnels de santé à cette prise en charge. A ce titre, la SFAR est prête à collaborer avec les ARS afin de tenter de réduire les disparités régionales de pratiques, soulevées dans ce rapport. Au-delà des aspects purement quantitatifs, le développement de l’ambulatoire va permettre l’amélioration de la qualité de la prise en charge de certaines pathologies et une meilleure efficience de l’activité chirurgicale sur le territoire national. Une politique d’incitation plus volontariste et plus claire devra être mise en place par les tutelles, dépassant le seul cadre tarifaire, même si celui-ci est actuellement indéniablement un frein à l’élargissement des actes pratiqués en ambulatoire. Les investissements financiers nécessaires à cet objectif, et parfois déjà réalisés par certains établissements, devront être pris en compte dans les discussions tarifaires à venir.

Notre demande est de profiter des pistes et éléments de réflexions dégagées dans ce rapport pour ouvrir rapidement au niveau national un vaste travail sur ce sujet, de type « état généraux de l’ambulatoire» et réunissant les acteurs médicaux, administratifs institutionnels, ainsi que les associations de patients.

 

Pr Dan BENHAMOU, Président de la SFAR

Pr Marc BEAUSSIER, Responsable du Groupe Ambulatoire

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