Il existe peu de retour actuellement sur la toxicité hépatique dans les centres français l’utilisant pour le COVID, il est surtout rapporté des insuffisances rénales par les équipes parisiennes. Cependant dans l’étude du NEJM de l’équipe chinoise, il était retrouvé un petit nombre de cas avec une cytolyse et une cholestase. La toxicité hépatique est assez bien documentée dans les études sur le VIH notamment. De plus le Ritonavir est un inducteur enzymatique connu et il a des interactions avec bon nombre de traitements pouvant aggraver une toxicité hépatique.
Maintenant, une atteinte hépatique directe par la maladie ou la défaillance hémodynamique ne peut être exclue, même si dans ce cas on aurait probablement une croissance des enzymes hépatiques plus importantes.
Difficile d’avoir plus de données pour le moment, il faut attendre les premiers résultats de l’étude discovery pour avoir de plus amples infos sur les effets secondaires des traitements.