Quiz

Le Quiz IADE de la semaine

Objectif : Permettre la formation continue des IADE en abordant des questions sur les pratiques et les prises en charge des patients, les organisations et la réglementation de la profession d’IADE.


Quiz Curares IADE 2021 :

Semaine 7 : Concernant le sugammadex, cocher les propositions exactes :

il doit être administré simultanément à l’atropine
il peut être utilisé en fin d’intervention quel que soit le niveau de curarisation à la posologie de 2 mg/kg
il peut être administré même chez un patient complètement curarisé
sa posologie est dépendante du niveau de curarisation
le monitorage de la curarisation est facultatif après son administration en raison de sa rapidité d’action

RÉPONSE : C & D

Commentaire RFE 2018 : Il est recommandé d’ajuster la dose de sugammadex sur la masse idéale et en fonction du degré de bloc neuromusculaire induit par le rocuronium. (Grade 1+) Accord fort. Il est probablement recommandé de poursuivre le monitorage quantitatif de la curarisation après l’administration de sugammadex afin de détecter une recurarisation


Semaine 6 : La curarisation résiduelle peut être délétère pour le patient pour les raisons suivantes :

elle diminue la ventilation minute du patient
elle diminue les réflexes de protection des voies aériennes supérieures
elle perturbe le réflexe de déglutition
elle empêche le patient de se mettre en position demi assise dans son lit

RÉPONSE : B & C

Commentaire : Les muscles des voies aériennes supérieures, comme le muscle genioglosse et/ou le masséter, jouent un rôle entre autres dans le processus de déglutition, ils sont parmi les derniers muscles de l’organisme à se décurariser. Un volume courant ou une ventilation minute normale ne permettent pas de considérer que le patient est décurarisé car ce n’est que le reflet de la décurarisation du diaphragme et sont donc faussement rassurants.


Semaine 5 : Parmi les tests suivants lequel ou lesquels permettent d’affirmer qu’un patient est complètement décurarisé :

un train de quatre soutenu visuellement
un DBS soutenu visuellement
un volume courant et une ventilation minute normale
un rapport T4/T1 mesuré égal à 70%
un rapport T4/T1 mesuré égal à 90%

RÉPONSE : E

Commentaire RFE SFAR 2018 : Il est probablement recommandé d’utiliser un monitorage quantitatif de la curarisation à l’adducteur du pouce pour le diagnostic de curarisation résiduelle et d’obtenir un rapport entre la quatrième et la première réponse au train de quatre (rapport T4/T1) supérieur ou égal à 0,9 à l’adducteur du pouce pour éliminer formellement le diagnostic de curarisation résiduelle. (Grade 2+) Accord FORT.


Semaine 4 : L’absence visuelle de fatigue de la 4ème réponse au train de quatre permet d’affirmer que :

le patient est complètement décurarisé
le rapport T4/T1 est au moins égal à 40%
le rapport T4/T1 est au moins égal à 60%
le DBS sera soutenu
le patient pourra être extubé sans risque de dépression respiratoires

RÉPONSE : B

Commentaires : Aucun test clinique n’est suffisamment sensible pour détecter une curarisation résiduelle. L’estimation visuelle ou tactile par DBS est plus sensible que le train de quatre mais ne permet pas de détecter une fatigue musculaire correspondant à un rapportT4/T1 au delà de 60%.


Semaine 3 : Concernant les différents muscles de l’organisme :

l’adducteur du pouce est plus résistant aux effets des curares non dépolarisants que le diaphragme
l’adducteur du pouce est moins résistant aux effets des curares non dépolarisants que le diaphragme
le diaphragme est le plus résistant des muscles de l’organisme aux curares non dépolarisants
les muscles des voies aériennes supérieures sont plus résistants aux effets des curares non dépolarisants que l’adducteur du pouce
les muscles des voies aériennes supérieures sont moins résistants aux effets des curares non dépolarisants  que l’adducteur du pouce

RÉPONSE : B, C & E

Commentaires : Les muscles de l’organisme ont des différences de sensibilité aux effets des curares. Les muscles les plus résistants de l’organisme sont le diaphragme et les muscles adducteurs laryngés. Ces ont les premiers à se décurariser en raison de cette résistance. Les muscles impliqués dans la perméabilité des voies aériennes supérieures et la déglutition (genioglosse, masséter) sont les muscles les plus sensibles de l’organisme aux effets des curares non dépolarisants. Ils se décurarisent plus tardivement que l’adducteur du pouce.


Semaine 2 : En matière de curarisation, un bloc profond est défini par :

un DBS non soutenu
un rapport T4/T1 inférieur à 25%
moins de deux réponses au train de quatre à l’adducteur du pouce
l’absence de réponses au train de quatre à l’adducteur du pouce
moins de 5 réponses au compte post tétanique à l’adducteur du pouce

RÉPONSE : D & E

Commentaires : Le bloc neuromusculaire est considéré comme modéré quand il n’y a pas plus de 1 à 2 réponses au train de quatre à l’adducteur du pouce. Un bloc profond se définit comme l’absence de réponse au train de quatre à l’adducteur du pouce. Le monitorage peut alors être poursuivi en utilisant le compte post tétanique à l’adducteur du pouce. Le bloc profond est défini par moins de 5 réponses au PTC à l’adducteur du pouce.


Semaine 1 : Concernant la ventilation au masque facial :

la curarisation augmente systématiquement le temps d’apnée et de désaturation
il est probablement recommandé de tester la ventilation au masque avant d’administrer un curare
il est probablement recommandé d’administrer un curare pour faciliter la ventilation au masque facial
la sécurité dépend plus de méthodes d’oxygénation disponibles que de la vérification de la ventilation au masque

RÉPONSE : C & D

Commentaires : RFE 2018 : Il est probablement recommandé d’administrer un curare pour faciliter la ventilation au masque facial. (Grade 2+) Accord FORT. La sécurité est apportée par l’utilisation de méthodes d’oxygénation immédiatement disponibles avant l’apparition de la désaturation. La curarisation n’augmente pas forcément le temps d’apnée et le risque de désaturation


Quiz IADE 2020 :

Semaine 18 : ❓ En cas de panne d’alimentation électrique, indiquez la (les) réponse(s) exacte(s) :

je prends en compte les alarmes spécifiques sur le panneau mural et sur le respirateur
je vérifie l’autonomie de la batterie du respirateur
je me tiens prêt à ventiler manuellement si besoin
l’intervention chirurgicale en cours doit être absolument interrompue
j’appelle à l’aide et je fais contacter les services techniques

RÉPONSE : ABCE
Commentaires :

– Il est important de vérifier le branchement optimal des appareils sur les prises ondulées
– Il faut poursuivre les soins des patients en cours puis décider d’arrêter ou non le programme opératoire

Référence : Aide cognitive – SFAR : Panne d’alimentation électrique


Semaine 17 : ❓ Quelles sont les contre-indications à l’administration d’un Hydroxyl Ethyl Amidon (HEA) :

Troubles de l’hémostase
Antécédents d’allergie aux gélatines fluides
Antécédents d’allergie à un autre HEA
Une altération de la fonction rénale
Patient en état de mort cérébrale dans un contexte de transplantation rénale

RÉPONSE : ACDE
Commentaires :

Il est recommandé de ne pas les utiliser chez des patients ayant des troubles de l’hémostase. GRADE 1+
Chez un opéré ayant présenté une anaphylaxie documentée ou suspectée à un colloïde (gélatine fluide modifiée ou HEA), il est recommandé d’utiliser, si nécessaire, un colloïde de l’autre classe. Avis d’experts
En présence d’une altération de la fonction rénale (notamment d’origine septique), il est probablement recommandé d’éviter les HEA. GRADE 2+
Il est probablement recommandé d’utiliser les cristalloïdes pour le remplissage vasculaire des donneurs en état de mort encéphalique. Avis d’experts


Semaine 16 : ❓ En cas de panne d’alimentation en oxygène, indiquez la (les) réponse(s) exacte(s) :

je branche un BAVU à une bouteille d’O2 de secours
je connecte le respirateur à la bouteille d’O2 de secours
l’intervention chirurgicale en cours doit être absolument interrompue
j’appelle à l’aide et je fais contacter les services techniques
je vérifie si cette panne concerne une ou plusieurs salles d’opération

RÉPONSE : ABDE
Commentaires :

– Il important de vérifier l’autonomie de la bouteille d’O2 branchée en secours et le nombre des bouteilles disponibles en réserve
– En anesthésie il faut privilégier l’utilisation du circuit en bas débit de gaz frais afin d’économiser l’O2
– Il faut poursuivre les soins des patients en cours puis décider d’arrêter ou non le programme opératoire

Référence : Aide cognitive – SFAR : Panne d’alimentation en oxygène


Semaine 15 : ❓ En cas de rachianesthésie pour césarienne, il est recommandé :

un pré remplissage vasculaire systématique par cristalloïdes
un pré remplissage vasculaire systématique par colloïdes
un pré remplissage vasculaire systématique par HEA
l’administration d’éphédrine selon la PAM
un remplissage par cristalloïdes en association avec un vasoconstricteur

RÉPONSE : E
Commentaires :

Il n’est pas recommandé d’effectuer un préremplissage par des cristalloïdes pour une rachianesthésie pour césarienne. GRADE 1-
Afin d’éviter ou de limiter les risques maternels et fœtaux liés à la survenue très fréquente d’une hypotension artérielle maternelle après rachianesthésie, il est recommandé d’associer un coremplissage par des cristalloïdes avec des vasoconstricteurs (phényléphrine éventuellement associée à l’éphédrine). GRADE 1+


Semaine 14 : ❓ Comment peut-on optimiser le remplissage vasculaire en première intention:

administration de 500 ml de colloïdes selon la VES
administration de 500 ml de cristalloïdes en 10 min selon le VES
administration de concentrés de globules rouges selon la PAM
administration de 250 ml de cristalloïdes en 10 min selon le VES
administration de 250 ml de cristalloïdes selon la FC et la PAM

RÉPONSE : D
Commentaires :

La titration consiste en l’apport d’un soluté de remplissage par volume de 200 + 50 ml en 10 minutes. Cette opération sera répétée à chaque fois qu’elle entraine une augmentation d’au moins 10% du VES


Semaine 13 : ❓ Quel est le meilleur critère permettant de guider le remplissage vasculaire chez un patient « à risque » :

La fréquence cardiaque (FC)
La pression artérielle moyenne (PAM)
La courbe de pression artérielle non invasive
Le volume d’éjection systolique (VES)
La pression artérielle systolique (PAS)

RÉPONSE : D
Commentaires :

Chez les patients chirurgicaux considérés « à haut risque », il est recommandé de titrer le remplissage vasculaire en se guidant sur une mesure du volume d’éjection systolique (VES) dans le but de réduire la morbidité postopératoire, la durée de séjour hospitalier et le délai de reprise d’une alimentation orale des patients de chirurgie digestive. GRADE 1+


Semaine 12 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge du choc anaphylactique avec bronchospasme, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

En cas d’hypotension associée, l’adrénaline est utilisée avant le Salbutamol.
Appliquer du Salbutamol en spray dans la sonde d’intubation n’a pas d’intérêt.
La posologie du Salbutamol en IVD est de 1 à 2 mg.
La posologie du Salbutamol en IVSE est de 0,3 à 1,5 mg/h.
La posologie du Salbutamol en IVD est de 0,1 à 0,2 mg.

RÉPONSE : ADE
Commentaires :

– Salbutamol spray (Ventoline) ou si forme d’emblée sévère salbutamol IV bolus 0,1 mg et 0,2 mg en perfusion continue 0,3 à 1,5 mg/h, l’adrénaline en perfusion continue dans les formes les plus graves.
– Les corticoïdes ne représentent pas le traitement de première intention.

Référence : Aide cognitive – SFAR : Anaphylaxie grade III/IV (choc, bronchospasme)


Semaine 11 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge du choc anaphylactique grade III, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

En cas d’anaphylaxie, l’adrénaline est débutée en IVD avec une dilution de 1mg/ml en titration 1 mg toutes les 1 à 2 minutes.
En cas d’anaphylaxie, l’adrénaline est débutée en IVD avec une dilution de 0,1mg/ml en titration 0,1 mg toutes les 1 à 2 minutes.
En cas d’objectif tensionnel non atteint, les bolus d’adrénaline doivent être augmentés de 1 à 5 mg.
En cas d’objectif tensionnel non atteint, l’adrénaline en IVSE est débutée à 0,2 mg/h.
En cas d’objectif tensionnel non atteint, l’adrénaline en IVSE est débutée à 2 mg/h.

RÉPONSE : BCD
Commentaires :

– phase I : pas d’adrénaline, phase II : bolus de 0,01 à 0,02 mg, phase III : bolus de 0,1 à 0,2 mg, phase IV : traitement d’un arrêt circulatoire.
– Des mesures de réanimation sont débutées avec un contrôle des voies aériennes, une ventilation avec oxygéne pur, un remplissage vasculaire rapide est associé par cristalloïdes (30 ml/kg) puis amidons 30 ml/kg).

Référence : Aide cognitive – SFAR : Anaphylaxie grade III/IV (choc, bronchospasme)


Semaine 10 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge des intoxications aux anesthésiques locaux, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

En cas d’ACR, les doses d’adrénalines doivent être augmentées.
En cas d’ACR, les doses d’adrénaline ne doivent pas être importantes car la durée du bloc est diminuée.
En cas d’ACR, les doses d’adrénaline ne doivent pas être importantes car la durée du bloc est augmentée.
L’amiodarone peut être utilisée en cas d’arythmie ventriculaire.
Les benzodiazépines sont utilisées en cas de convulsions prolongées.

RÉPONSE : CDE
Commentaires :

– En cas d’ACR, l’adrénaline doit être administrée à petites doses par 0,1 mg. Les AL bloquent les canaux sodiques rapides, l’augmentation de la fréquence cardiaque potentialise les effets du bloc.
– L’administration d’amiodarone est indiquée en cas d’arrêt cardiaque par arythmie ventriculaire. Par contre la lidocaïne (comme antiarythmique) n’est pas indiquée.

Référence : Aide cognitive – SFAR : Intoxication aux anesthésiques locaux


Semaine 9 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur l’intoxication aux anesthésiques locaux, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

Dans l’intoxication aux AL, les signes prémonitoires de goût métallique, de dysesthésies bucco-linguales sont toujours présents.
La survenue des signes cliniques est toujours immédiate après la survenue de l’injection d’anesthésique local.
Avant la mise en place d’un traitement, l’intoxication aux anesthésiques locaux doit être prouvée.
Le patient peut présenter des signes neurologiques : un coma, convulsion.
Le patient peut présenter des signes cardiologiques : BAV, troubles ventriculaires, hypotension, collapsus voire un arrêt cardio-respiratoire.

RÉPONSE : DE
Commentaires :

– Les signes cliniques dans l’intoxication aux AL sont variés, un goût métallique dans la bouche, dysesthésies bucco-linguales, dysarthrie, vertiges, nausées…
– les signes sont immédiats lors d’une injection intravasculaire, mais ils peuvent être retardés en cas de résorption (jusque 40 minutes après l’injection).
– Dès que l’intoxication est suspecté elle doit être traitée.

Référence : Aide cognitive – SFAR : Intoxication aux anesthésiques locaux


Semaine 8 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur le diagnostic de l’hyperthermie maligne (HM) en peropératoire, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

L’HM est définie comme une réponse anormale aux halogènés et/ou aux curares dépolarisants comme succinylcholine.
Il n’existe pas de terrain prédisposant à l’HM.
Le principal signe évocateur d’hyperthermie maligne est la diminution de la PEtCO2.
Les autres signes évocateurs sont la tachypnée, l’hyperthermie, les sueurs, le trismus, la rigidité.
L’HM ne peut pas survenir en fin d’intervention.

RÉPONSE : AD
Commentaires :

– L’HM survient chez des personnes présentant une anomalie génétique affectant le muscle strié squelettique (myopathie,..)
– Lors de l’HM, la PEtCO2 augmente.
– Et elle peut survenir à distance de l’exposition aux agents anesthésiques donc à n’importe quel moment en peropératoire.

Référence : Aide cognitive – SFAR : hyperthermie maligne


Semaine 7 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque sur asystolie au bloc opératoire, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s):

Adrénaline 1 mg/3-5 minutes IVD
Adrénaline 0,1 mg/4 minutes IVD
Néosynéphrine 1 mg/4 minutes IVD
Efficacité de RCP (réanimation cardio-pulmonaire) évaluée par EtCO2 (20 mmHg)
Efficacité de RCP évaluée par pression artérielle sanglante diastolique > 20 – 40 mmHg

RÉPONSES : ADE
Commentaires :

– La drogue de choix dans le traitement de l’ACR par asystolie est l’adrénaline
– Associer au traitement le MCE en continu, la ventilation/oxygénation (FiO2 = 1 à Haut DGF), IOT dès que possible, mise en place d’un DSA (choc si rythme choquable)

Référence : Aide cognitive – SFAR : SFAR ACR sur asystolie au bloc opératoire


Semaine 6 : ❓ Parmi les propositions suivantes pour l’arrêt cardiaque sur asystolie au bloc opératoire, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

Il est confirmé par un tracé plat
Il est confirmé par un effondrement de la capnie
Il est traité par un massage cardiaque externe (MCE) à 80 compressions / min
Les compressions doivent induire une dépression en profondeur de 2–3 cm
La rotation pour le MCE est toutes les 3 minutes

RÉPONSES : ABE
Commentaires :

– Rythme du MCE = 100-120 compressions/ min
– Profondeur de la dépression thoracique = 5-6 cm

Référence : Aide cognitive – SFAR : SFAR ACR sur asystolie au bloc opératoire


Semaine 5 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge des intoxications aux anesthésiques locaux, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

L’injection des AL doit être interrompue.
Intra lipide 10% : 3ml/kg en bolus à répéter si symptomatologie persistante.
Intra lipide 20% : 1ml/kg en bolus à répéter si symptomatologie persistante.
Intra lipide 20% : 3ml/kg en bolus à répéter si symptomatologie persistante.
Media lipide 20% : 6 à 9 ml/kg bolus à répéter si symptomatologie persistante.

RÉPONSES : ADE
Commentaires :

– Dès l’apparition des signes prémonitoires, une émulsion lipidique 20% doit être passée le plus rapidement possible.

Référence : Aide cognitive – SFAR : SFAR intoxication aux anesthésiques locaux


Semaine 4 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur le choc anaphylactique, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

Dans la classification de Ring et Messmer, la phase I correspond à une atteinte multi viscérale modérée avec signes cutanés muqueux, hypotension et tachycardie inhabituelles.
Dans la classification de Ring et Messmer, la phase II correspond une atteinte multiviscérale collapsus, tachycardie ou bradycardie, troubles du rythme cardiaque, bronchospasme.
Dans la classification de Ring et Messmer, la phase III correspond une atteinte multiviscérale avec arrêt cardiaque et/ou respiratoire.
Dans la classification de Ring et Messmer, la phase IV correspond toujours au décès du patient.
Les signes cutanés peuvent être absents et n’apparaître qu’après la remontée tensionnelle.

RÉPONSES : E
Commentaires :

– Dans la classification de Ring et Messmer :
·0 La phase I correspond à des signes cutanéomuqueux généralisés : érythème, urticaire avec ou sans œdème angioneurotique.
·1 La phase II correspond une atteinte multi viscérale modérée avec signes cutanéo-muqueux, hypotension et tachycardie inhabituelles.
·2 La phase III correspond une atteinte multi-viscérale sévère collapsus, tachycardie ou bradycardie, troubles du rythme cardiaque, bronchospasme.
La phase IV correspond à un avec arrêt cardiaque et/ou respiratoire voire au décès du patient.


Semaine 3 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge du choc anaphylactique grade III, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

En cas d’inefficacité de l’adrénaline, un traitement par DOBUTAMINE peut être débuté en IVSE.
En cas d’inefficacité de l’adrénaline, chez tous les patients, le Glucagon est débuté de 1 à 2 mg IVD toutes les 5 minutes.
En cas d’inefficacité de l’adrénaline, le Sugammadex est utilisé en cas d’administration de curares dépolarisants comme la Succinylcholine.
En cas d’inefficacité de l’adrénaline, le Sugammadex est utilisé en cas d’administration de curares stéroïdiens comme le Rocuronium ou le Vécuronium.
Dès le début de la prise en charge, l’Histamine, la Tryptase et l’IgE anti-AQ sont à prélever.

RÉPONSES : DE
Commentaires :

– En cas d’inefficacité de l’adrénaline, un traitement par Noradrénaline peut être débuté en IVSE.
– Le Glucagon est à débuter chez les patients sous béta bloquants.
– Le Sugammadex antagoniste des curares stéroïdiens à la posologie de 16mg/kg.

Référence : Aide cognitive – SFAR : SFAR anaphylaxie grade III/IV (choc, bronchospasme).


Semaine 2 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur la prise en charge de l’hyperthermie maligne (HM), indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

L’anesthésie peut être maintenue sous halogènés, le patient est ventilé avec une FiO2=1 avec un haut débit de gaz frais et une hyperventilation pour contrôler la PEtCO2.
Un monitorage de la température centrale est mis en place avec un objectif de T° à 38°C.
La posologie du Dantrolène est 2,5mg/kg en IVD, non renouvelable en cas d’échec.
La surveillance en postopératoire doit être réalisée durant 48 heures en réanimation (surveillance de la diurèse, CPK, myoglobine (sang + urine), kaliémie).
Un prélèvement génétique et une biopsie musculaire sont à réaliser.

RÉPONSES : BDE
Commentaires :

– Dès la suspicion d’HM, les halogènes sont à arrêter avec un relai IV par propofol.
– La posologie du Dantrolène est 2,5mg/kg en IVD, et à renouveler. La réponse au Dantrolène doit apparaître dans les minutes qui suivent l’injection : régression des symptômes : rigidité, hyperthermie, hypercapnie. Sinon, répéter jusqu’à 10 mg/kg par dose de 1 mg/kg.

Référence : Aide cognitive – SFARHyperthermie maligne


Semaine 1 : ❓ Parmi les propositions suivantes sur les particularités du massage cardiaque d’une femme enceinte, indiquer la (les) réponse(s) exacte(s) :

Même rythme qu’en dehors de la grossesse
Plus rapide qu’en dehors de la grossesse en raison de l’augmentation de la fréquence cardiaque des femmes enceintes
Contre-indiqué en raison du risque d’HRP induit par le massage
Mains positionnées un peu plus haut sur le sternum
Optimisé dès 22 SA par le déplacement de l’utérus sur la gauche pour lever la compression cave.

RÉPONSES : ADE
Commentaires :

– Rythme du MCE = 100-120 compressions/ min
– Mains positionnées AU MILIEU du sternum
– Relai toutes les 2 minutes
– La drogue de choix dans le traitement de l’ACR par asystolie est l’adrénaline
– Associer au traitement le MCE en continu, la ventilation/oxygénation (FiO2 = 1 à Haut DGF), IOT dès que possible, mise en place d’un DSA (choc si rythme choquable)

Référence : Aides Cognitives – SFARACR maternel en salle de naissance